Dans
son édition du vendredi 1er septembre 2006, le quotidien arabophone Essabah
affirme qu’il y a actuellement des remous syndicaux au sein de la Banque du
Sud et des prémices de crise sociale. Le journal, qui cite des sources
syndicales, affirme que la nouvelle direction de la banque émet des signaux
à travers lesquels elle serait en train de repenser certains acquis sociaux
qui ont pourtant été avalisés avant la privatisation de la banque et sa
cession au consortium hispano-marocain.
Toujours selon ces sources, il y aurait une hésitation dans le déblocage
de certaines primes, la direction prétextant la nécessité de réussir son
projet (selon les déductions des syndicaux). Vu tout cela, le syndicat de
base de la BS a décidé de réunir une assemblée générale afin d’analyser
toutes ces données. Le quotidien ne s’est pas arrêté à ses sources
syndicales et a contacté un directeur marocain de la BS. Celui-ci a démenti
à notre confrère tout remous syndical au sein de son entreprise (!)
affirmant qu’il n’existe aucune réflexion actuellement pour toucher les
acquis sociaux des salariés. Il a également insisté sur le souci de la direction
général à appliquer tous les accords signés et à préserver tous les acquis
des employés. Il a enfin affirmé que la direction respecte toutes les lois
réglementant le secteur bancaire tunisien et à avoir, au sein de
l’entreprise, le meilleur climat.