[06/09/2006 09:42:18] PARIS (AFP) La réunion de la commission paritaire de la branche hôtels, cafés, restaurants (HCR) a débuté mercredi peu avant 10h00 dans une annexe du ministère du Travail, dans le XVe arrondissement à Paris, a-t-on appris de sources syndicale. Elle doit se poursuivre jusqu’à 17h00 selon son ordre du jour. Les syndicats des HCR, divisés retrouvent un patronat toujours déterminé pour ce énième rendez-vous de négociations sur le temps de travail et les salaires. Un échec serait synonyme de cataclysme pour ce secteur, privé de grille salariale depuis 1997 et sous la menace d’une décision du Conseil d’Etat relative à l’accord de juillet 2004 portant à 39 heures la durée du travail en contrepartie d’une 6e semaine de congé. L’invalidité de cet accord par le Conseil contraindrait les employeurs des HCR à payer rétroactivement 18 mois d’heures supplémentaires aux 800.000 salariés. D’où l’embarras du patronat de la branche, qui se déclarait mardi “prêt à négocier mais pas à n’importe quel prix”, selon André Daguin, président de l’Umih (Union des métiers de l’industrie hôtelière). Le président de l’Umih, qui se dit “très attaché aux 39 heures”, s’était également déclaré “prêt à entamer des négociations sur une grille salariale”, comme le prévoit un contrat gouvernemental “de croissance et de modernisation” datant d’avril dernier. Une position partagée selon lui par “l’ensemble des fédérations patronales” de la branche. En revanche les syndicats de salariés restent divisés entre signataires de l’accord de juillet 2004 (FO, CFTC et CFE-CGC) et non signataires (CGT et CFDT), ces derniers présentant d’ailleurs mercredi un projet séparé pour sortir de la crise. |
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