Informatique : Tagger met les points sur les ‘’i’’ !

 
 

informatique2_250106.jpgDeux
questions essentielles pour l’avenir de la distribution informatique ont été
évoquées par Jean-Claude Tagger, CEO et président de NEC Computers France,
il y a quelques jours à Hammamet à la faveur d’une Journée d’information
organisée par Aster Informatique (représentant NEC en Tunisie). Deux
questions que les distributeurs informatiques des grandes marques doivent
bien comprendre pour conserver une perception cohérente du marché.

Il s’agit d’abord d’avoir les idées claires à propos de la nécessité (ou
non) pour l’utilisateur moyen d’investir dans une nouvelle machine,
évidemment plus chère, qui serait capable de faire tourner le nouveau
système d’exploitation en date (aujourd’hui, il s’agit de Windows Vista).
Posée autrement, la question reviendrait à se demander si les constructeurs
d’ordinateurs comme NEC pourraient dire ‘’Non’’ à Microsoft. Et là, la
réponse de M. Tagger ne laisse aucune ambiguïté : ‘’C’est Microsoft qui mène
la danse… même si ce n’est pas la règle absolue dans 100% des cas. Il y a
des clients qui ont réellement des besoins liés à l’avancée des systèmes
d’exploitation mais la stabilité des plates-formes est très importante pour
nos clients. D’ailleurs, Microsoft reconnaît qu’il n’a pas la solution à la
totalité de la gamme des besoins présents sur le marché et, pour laisser à
nos clients la liberté du choix, nous fournissons encore des Drivers pour
les versions précédentes de Windows et cela leur permet de garder les
versions anciennes de Windows s’ils le souhaitent.’’

Quant à la seconde question, elle concerne la popularité grandissante
d’ordinateurs chinois/taiwanais dont les prix défient toute concurrence,
surtout du coté des grandes marques. Pourtant, M. Tagger ne semble pas pris
au dépourvu car il nous affirme que NEC a un œil ouvert sur la Chine et
Taiwan mais il y a également des partenaires et des sous-traitants. Cela ne
veut pas dire, pour autant, que la confiance soit totale. ‘’Pour conserver
notre qualité, nous avons des gens sur place… ils surveillent, ils
contrôlent en amont. On ne peut se permettre de vendre des produits qui…
tomberaient en panne. Nous avons une réputation à préserver’’,
souligne-t-il.

En mettant ainsi les points sur les ‘’i’’, M. Tagger nous signifie
implicitement que la partie est déjà serrée et que la navigation dans le
monde de l’informatique mondiale est loin d’être de tout repos. Le message
s’adresse à qui de droit !