L’indice
de la qualité des institutions de recherche scientifique est composé d’une
échelle de 1 à 7, dont la plus haute valeur reflète la bonne qualité de la
recherche.
La Tunisie obtient un indice 4 sur 7 et un indice 5,7 pour la qualité de
l’engineering.
Classification
des pays selon l’indice de recherche en 2005
Pays
Indice
recherche scientifique
Indice
engineering
Allemagne
5,7
5,6
France
5,5
6
Hongrie
5
5,6
Tchèque
4,6
6
Espagne
4
5
Tunisie
4
5,7
Turquie
3,8
5
Pologne
3,8
5,2
Italie
3,3
4,7
Roumanie
3,2
5
On note que la Tunisie se classe
dans une bonne position entre des pays développés et des pays émergents.
Reste que l’apport du secteur privé dans la recherche demeure faible avec
0,14%, contre 1% pour le secteur public.
Toutefois, on peut expliquer cette faiblesse de la participation du secteur
privé par le fait que ce dernier n’a pas le droit d’accès aux budgets
publics de la recherche, ce que le nouveau projet de texte de loi relatif à
la recherche va chercher à corriger.
Notons, à cet effet, que le nombre des ingénieurs -toutes disciplines
confondues- a atteint 2.600 ingénieurs en 2006 sur un total de 50.000
diplômés, toutes branches confondues.
Ce flux croissant de diplômés en engineering va contribuer à l’amélioration
de l’engineering, où la Tunisie occupe la 3ème place après la
Tchéquie et la France avec un indice 6.
Avec les pôles technologiques, la refonte de la recherche et les nouveaux
textes de loi en préparation, le processus est engagé pour passer de
l’économie post-industrielle vers l’économie du savoir.