C’est définitivement officiel ; le 14ème Congrès national de l’UTICA se
tiendra au Palais des foires du Kram les 21 et 22 novembre 2006 avec la
présence de nombreuses personnalités du patronat arabe et international. Une
assemblée de haut niveau qui ne mettra pa s uniquement en lumière la
condition actuelle de l’entreprise tunisienne mais qui s’étendra, de toute
évidence, vers l’expression de la progression de notre pays dans le domaine
de la société civile, là où les yeux de la communauté internationale sont
plus que jamais braqués.
Une grande attention sera certainement accordée à ce que l’on pourrait
appeler les ‘’à -côtés’’ ou les ‘’coulisses’’ ; c’est-à -dire la popularité du
président de l’UTICA au sein du patronat, la cohésion du Bureau exécutif, la
discipline des participants, le ton de liberté par lequel les intervenants
s’expriment, le souci du bien collectif, les signes d’ouverture de la
Centrale patronale, la transparence du processus électoral…
De nombreux signes sont déjà annonciateurs de l’esprit du Congrès.
Soulignons, par exemple, que sur un total de 24, les élections ont porté 10
nouveaux présidents à la tête des Unions régionales dont les Bureaux
exécutifs ont été renouvelés au taux exceptionnel de 50%. Et ce la veut dire
qu’une grosse dose de sang neuf a déjà été injectée dans le corps patronal.
Un document de base qui récapitule les points les plus importants des débats
dans les régions ainsi que les principales préoccupations des patrons est en
préparation. Et cela veut dire que les revendications des patrons formeront
le corps des débats au cours des deux journées du Congrès.
Trois Commissions seront créées au moment du Congrès pour traiter les
principaux dossiers économiques. Et cela veut dire que l’ordre dans les
procédures est la règle et que le travail se doit d’être partagé pour que le
passage en revue des dossiers de manière profonde et sérieuse soit possible.
L’UTICA a donc, d’ores et déjà , mis de nombreux atouts de son coté mais il
n’empêche que le Congrès est une affaire très sérieuse et que le patronat
doit absolument garder sa concentration s’il souhaite sauvegarder son brio
et donner la meilleur image de lui-même et de la Tunisie en novembre
prochain.
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