Management : Que faire de la rentrée ?!

 
 

rentreesc150.jpgPourquoi la rentrée n’est-elle plus un événement pour les chefs
d’entreprise ? Pourquoi n’est-elle plus une occasion de repartir avec plus
de conviction et plus de brio ? Pourtant, celle-ci pourrait redevenir le
point privilégié d’un nouveau départ et du rafraîchissement de la
mobilisation de tous les employés de l’entreprise.

Les chefs d’entreprise devraient peut-être s’inspirer de la rentrée scolaire
et universitaire. Après une coupure normalement dévolue à se ressourcer et à
se régénérer, élèves et étudiants font leurs emplettes et se préparent
matériellement et psychologiquement à inaugurer une nouvelle année de
progression avec, implicitement, le projet d’apprendre et de comprendre. En
un mot ; un esprit neuf à chaque nouvelle rentrée.

C’est, à notre sens, ce qui devrait se passer dans les entreprises
tunisiennes. Les patrons devraient donc en profiter pour remettre leur petit
monde sur les rails, par exemple par l’organisation d’une petite réunion
générale ‘’Spéciale Rentrée’’ où l’on souhaiterait un bon retour à tous et
où l’on profiterait pour rappeler les dernières performances, les moments de
bon (et de moins bon) rendement, les attentes des clients, les challenges
auxquels l’entreprise doit faire face, l’importance capitale de l’esprit de
corps…

On pourrait même (pourquoi pas ?) résumer la situation de l’entreprise dans
le contexte mondial et brosser en quelques phrases la nécessité vitale du
respect ‘’religieux’’ des notions centrales de qualité et délai. Une manière
de réactualiser, dans l’esprit de chaque employé, la réalité de son
appartenance à une longue chaîne de productivité et son influence naturelle
sur la totalité du processus.

Pour ne prendre que l’exemple des japonais, cette manière de saisir toute
occasion afin de rendre les choses les plus claires possibles aux employés
de tous grades a été au centre des Cercles de Qualité qui ont fait la
réputation du produit japonais partout dans le monde alors qu’au début il
avait une réputation pire que celle de l’industrie chinoise il y a une
décennie.