[14/09/2006 16:23:49] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en baisse jeudi, le CAC 40 perdant 0,27%, certains investisseurs s’étant livrés à des prises de bénéfices sous l’influence négative de Wall Street pendant que le groupe Lagardère survolait la séance grâce à ses résultats meilleurs que prévu. L’indice phare parisien a perdu 14,08 points à 5.123,85 points, dans un volume d’échanges de 4,20 milliards d’euros. Londres a cédé 0,25%, Francfort a terminé quasi-stable (-0,02%) et l’Eurostoxx 50 a abandonné 0,20%. La Bourse de Paris, qui avait ouvert en hausse, est progressivement retombée après avoir inscrit dans la matinée un plus haut en séance depuis le jeudi précédent, à 5.165 points. Elle a ensuite creusé ses pertes dans l’après-midi sans parvenir à se reprendre en clôture, dans le sillage d’un mauvais début de journée à Wall Street, les investisseurs réagissant négativement à une statistique inquiétante en matière d’inflation. Les prix à l’importation ont augmenté de 0,8% en août aux Etats-Unis par rapport à juillet, alors que les analystes tablaient sur une hausse de seulement 0,4%. Lagardère (+3,18% à 56,75 euros) a séduit les investisseurs avec la bonne surprise d’un bénéfice net de 280 millions d’euros au premier semestre 2006, en baisse de 4,7%, mais meilleur qu’attendu, grâce à la bonne performance de sa branche Livre. Oberthur (-6,03% à 4,83 euros) et Gemalto (-2% à 15,21 euros) ont chuté pour la deuxième séance consécutive, Oberthur ayant à son tour déçu les investisseurs en annonçant un bénéfice net divisé par plus de dix au premier semestre, du fait de pressions à la baisse sur les prix des cartes à puces. Mercredi, Gemalto avait déjà inquiété en prévenant qu’une concurrence accrue pèserait sur ses marges au second semestre. STMicroelectronics (-1,73% à 13,05 euros) et Soitec (-2,58% à 23,03 euros) dans le même secteur, ont également reculé. Rhodia (-3,33% à 1,74 euro) a vu s’évanouir la perspective d’indemnités considérables qu’il réclamait à son ancien actionnaire principal Sanofi-Aventis pour des charges environnementales et de retraites. Le groupe chimique a été débouté par un tribunal arbitral dans sa demande d’environ 650 millions d’euros. Business Objects (+7,56% à 24,76 euros) a été tiré par des spéculations d’investisseurs qui parient sur une offre publique d’achat, les noms de plusieurs géants du secteur des logiciels, les américains IBM et Oracle et l’allemand SAP, ayant étant évoqués comme possibles acquéreurs. Hermès (+3,28% à 67,70 euros) a profité d’un bénéfice semestriel en hausse de 7,8%, à 117,5 millions d’euros, et de la cession de sa participation de 36% dans le fabricant d’appareils photo Leica, qui lui permet d’enregistrer une plus-value de 15 millions d’euros environ. |
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