[18/09/2006 16:18:31] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé sur une note quasi-stable lundi, le CAC 40 prenant 0,04%, à l’issue d’une journée sans beaucoup d’écarts de cours ni d’échanges. L’indice phare parisien a pris 2,08 points à 5.146,96 points, dans un volume d’échanges très modeste, de 3,49 milliards d’euros. La production industrielle dans la zone euro a baissé de 0,4% en juillet, comparé au mois précédent, mais elle a augmenté de 3,2% sur un an par rapport à juin 2005, selon les données corrigées des variations saisonnières. La Banque centrale européenne (BCE) fait preuve à l’heure actuelle d’une “grande vigilance” face à l’évolution de l’inflation en zone euro, a réaffirmé samedi son président Jean-Claude Trichet, laissant ainsi entendre qu’une hausse de taux était probable à court terme. La plupart des économistes s’attendent à ce que la BCE relève une nouvelle fois son taux directeur, actuellement fixé à 3%, début octobre lors de sa prochaine réunion. Veolia (2,72% à 44,88 euros) a pris la tête des valeurs vedettes pour la seconde séance consécutive, après ses résultats semestriels supérieurs aux attentes annoncés vendredi, qui ont amené notamment les analystes de Citigroup à relever lundi leur recommandation sur le groupe à “acheter”. Arcelor Mittal (-0,07% à 40,55 euros) est entré ce lundi au CAC 40 (sous l’intitulé Mittal Steel), comme annoncé fin août, ramenant le nombre de valeurs de l’indice à quarante. Il remplace le titre Arcelor qui en avait été exclu en juin dans la perspective de sa fusion avec Mittal Steel, qui a donné naissance au premier groupe sidérurgique mondial. Lafarge (0,39% à 101,70 euros) a profité modestement des informations de sources concordantes selon lesquelles plusieurs sociétés d’investissement ont été sélectionnées pour le second tour des négociations en vue du rachat de son activité toiture. PSA Peugeot Citroën (-0,95% à 42,54 euros) envisage une éventuelle coopération avec le constructeur malaisien en difficultés Proton. Les deux groupes vont étudier leurs possibilités de partenariat dans des domaines comme “le développement de produits, la production et l’assemblage de véhicules, la maîtrise de la qualité” ou encore la distribution de véhicules. EADS (-1,11% à 23,24 euros) a été délaissé alors que sa filiale Eurocopter pourrait faire les frais d’arbitrages budgétaires en cours: selon Les Echos, l’armée pourrait réduire une commande de 34 hélicoptères NH90 prévue l’an prochain à seulement 12 appareils, et repousser les 22 autres à 2008. |
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