Breton : surplus fiscaux “de l’ordre de 3 milliards d’euros” affectés à la dette

 
 
SGE.OSX27.190906075837.photo00.quicklook.default-177x245.jpg
Le ministre de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, le 31 juillet 2006 à Paris (Photo : Pierre Andrieu)

[19/09/2006 07:58:54] PARIS (AFP) L’ensemble des surplus fiscaux engrangés en 2006, “de l’ordre de 3 milliards” d’euros, “seront réaffectés” à la réduction de la dette de la France, a réaffirmé mardi le ministre des Finances Thierry Breton sur la radio BFM.

“Il y a des excédents fiscaux parce que l’économie va mieux”, a déclaré M. Breton, confirmant que le montant de ce surplus par rapport aux prévisions du budget 2006 était “aujourd’hui de l’ordre de 3 milliards d’euros”.

“Tous les excédents seront réaffectés au remboursement de la dette de la France”, a-t-il ajouté, reprochant aux socialistes d’avoir “gaspillé” les surplus fiscaux par le passé.

“Moi je ne veux pas qu’on gaspille ces surplus, on les utilise au désendettement parce que la situation doit évoluer pour nos enfants”, a-t-il insisté.

Interrogé sur les récentes promesses faites par le gouvernement, il a estimé que celles-ci ne remettaient pas en cause cet objectif de désendettement.

Pour l’année en cours, l’allocation étudiante (pour un coût budgétaire de “25 millions d’euros”) et les mesures du “plan emploi” (lutte contre l’illétrisme, contrats de cohésion sociale), qui coûtera “20 millions en 2006”, seront financées par redéploiement, a-t-il assuré.

En 2007, “pour la première fois dans notre histoire budgétaire, le budget de l’Etat va baisser”, a réitéré le ministre.

Les “500 millions supplémentaires” promis pour la prime pour l’emploi “sont budgétés”, a-t-il indiqué. Quant aux allègements de charges pour les entreprises de moins de 20 salariés, qui coûteront en 2007 “315 millions d’euros” à l’Etat, ils “seront financés dans le cadre du PLFSS (loi de financement de la sécurité sociale, ndlr) qui est en cours de finalisation”, a-t-il dit.

 19/09/2006 07:58:54 – © 2006 AFP