Marrakech se dote d’un fonds d’investissement dans le domaine oléicole

Par : Tallel
 
 

huile200906.jpgPortant
le doux nom d’«Olea Capital», ce fonds a été lancé lundi 18 septembre 2006
dans ville agricole et néanmoins touristique de Marrakech, à l’initiative du
Crédit Agricole du Maroc et de la Société Générale Asset Management de
France, apprend-on de source marocaine.

L’objectif dudit fonds est ‘’de structurer, financer et gérer le
développement d’une filière agro-industrielle de production d’huile d’olive
extra vierge au Maroc’’. De ce point de vue, ‘’il bénéficiera de l’appui du
groupe Société Générale, notamment en matière de restructuration de fonds et
de projets, et d’expertise financière et technique du Crédit Agricole du
Maroc, ainsi que de sa capacité à ancrer le projet dans l’économie
nationale’’. Ce qui est de nature à permettre Olea Capital de développer une
capacité agro-industrielle de production annuelle estimée à plus de 30.000
tonnes d’huile d’olive conforme aux standards internationaux de coût et de
qualité, et donc facilement commercialisable sur les marchés internationaux.

D’ailleurs, lors de la conférence de presse tenue à cette occasion, M. Moha
Merghi, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche maritime, n’a pas manqué de souligner que ‘’la création
de ce nouveau fonds contribuera au développement de la filière oléicole
marocaine, tout rappelant que le ministère oeuvre également dans ce sens à
travers plusieurs actions de valorisation et d’amélioration de la production
nationale’’… “Par son dimensionnement et sa conception, le projet Olea
Capital est de nature à mettre en place une filière oléicole marocaine
alliant tradition au plan national et rentabilité au plan mondial”, a
renchéri, pour sa part, M. Tariq Sijilmassi, président du directoire du
Crédit Agricole.

Sur le
plan technique, il est notamment prévu que Olea Capital crée et exploite 10
unités agro-industrielle entièrement intégrées d’une superficie moyenne de
1.000 ha d’oliviers, qui seront exploitées selon un modèle cultural
intensif’’.

De ce
fait, ces unités seront équipées d’usines de trituration et de capacités de
stockage autonomes pourraient permettre de garantir notamment la qualité de
la production d’huile.

Tout
ceci indique peut-être que mieux vaut tard que jamais, car il serait dommage
de se laisser ‘’manger’’ par la mondialisation alors que des solutions
techniques, technologiques et financières existent pour l’éviter…


T.B.