Depuis quelque temps, le site Algérie fait l’objet de toutes les
convoitises, tous secteurs confondus. Mais désormais les grosses cylindrées
de la finance ont les yeux rivés sur le Crédit populaire d’Algérie (CPA) qui
a décidé d’ouvrir 51% de son capital.
Déjà, trois banques françaises ont présenté leur candidature, à savoir BNP
Paribas, Société générale et le Crédit agricole, qui s’ajoutent à la
Citigroup et à la HSBC.
Les spécialistes estiment que cette opération rapporterait au Trésor
algérien quelque 1,5 milliard de dollars.
Il faut rappeler que c’est la première opération de privatisation dans le
secteur bancaire en Algérie. Mais le moment semble bien choisi par les
autorités algériennes, qui profitent d’une conjoncture favorable grâce à la
flambée des cours de pétrole, et dont l’objectif affiché est d’attirer des
investisseurs étrangers sur le site Algérie.
Selon la banque d’affaires Rothschild à laquelle le gouvernement algérien a
fait appel pour l’aider dans l’opération, l’appel d’offres sera lancé en
octobre prochain, tandis que la signature de l’accord est prévue pour février
2007.
Le CPA a été créé en 1966 et accapare aujourd’hui 12% du marché algérien,
avec 129 agences et 4.000 collaborateurs.
Depuis quelque temps, le site Algérie fait l’objet de toutes les
