Droits d’auteur : DADVSI… retenez bien cet acronyme!
La loi sur les DADVl (ou les Droits d’auteur et droits voisins dans la
société de l’information) vient d’entrer en vigueur en France comme
conséquence d’une directive européenne sur l’harmonisation de ces droits.
Cela va devenir cher, en Europe, de “contourner” les protections des
produits logiciels commerciaux.
Les petits jeunes qui téléchargent toutes sortes de choses sur Internet et
tous ceux, entités physiques ou morales, qui agiraient de même vont avoir la
vie dure Et le message est clair : nos partenaires européens ne plaisantent
plus avec les droits d’auteur.
Une mesure hautement controversée à laquelle plusieurs personnes opposent un
argument de taille, M. Jean Loï, l’un des patrons de PC Achat, dénonce ainsi
le fait qu’en France “…une taxe pour la copie privée frappe les médias
vierges et certains supports de stockage. On paye donc pour avoir le droit
de copier des CD dont la copie est… interdite !”
Nous sommes donc devant le sujet d’une controverse qui fera certainement
traînée d’huile. Et l’un de ses moindres aspects ne sera pas la fracture
numérique et les phénomènes ségrégationnistes de la globalisation. Il ne
faut pas oublier que, dans certains pays africains par exemple, la situation
est à des années lumière de l’Europe. Car, là, les Etats se battent encore
dans le terrain du développement économique; c’est-à-dire qu’ils en sont
encore à s’efforcer de donner une vie meilleure, sans plus, à leurs
citoyens. Et les fonds nécessaires à cette oeuvre titanesque sont vraiment
précieux.
Dans ces conditions, nous ne dépasserons pas de sitôt le niveau minimum en
matière d’équipement informatique et de connexion à Internet. Impossible
avec ce genre de revenu. De là à appliquer la même logique aux plus riches
et aux plus pauvres, c’est comme si l’on souhaitait stopper net les progrès
qu’ils ne réussissent qu’au prix de concessions aussi nécessaire que
douloureuses.