[26/09/2006 10:18:26] PARIS (AFP) La présence des femmes au sein des 300 premières capitalisations boursières mondiales reste modeste, puisqu’elles sont moins de 10% à siéger au conseil d’administration ou au comité exécutif de ces groupes qui pesaient à la fin 2005 14.000 milliards d’euros. Selon une étude internationale présentée mardi à Paris par le cabinet Ricol, Lasteyrie et associés, 9,3% de femmes font partie d’un conseil d’administration des 300 premières capitalisations boursières mondiales et 7,6% seulement participent aux travaux du comité exécutif de ces groupes. Cette étude réalisée l’été dernier a pris en compte les 100 plus importants groupes américains, asiatiques et de l’Union européenne. En Amérique du nord (Etats-Unis et Canada), la proportion des femmes dans les conseils d’administration et dans les comités exécutifs des plus grosses capitalisations boursières atteignait 15,6%, soit deux fois plus qu’en Europe (7,6%) et huit fois plus qu’en Asie. En France, cette proportion est de 6,1%. Spécificité européenne, les femmes assumant des responsabilités dans les groupes contrôlent plus qu’elles ne décident, relève l’étude: 9,3% siègent au conseil d’administration et seulement 4,6% font partie des comités de décision. Toutes les entreprises américaines (Etats-Unis et Canada) ont au moins une femme dans leurs instances dirigeantes sauf Newscorp. Dans l’UE, 18 entreprises de l’échantillon n’ont pas de femmes dans ces instances et en Asie 66. En Europe, où les dirigeantes sont largement passées par les grandes écoles, une seule femme dirige une entreprise à forte capitalisation: Anne Lauvergeon (Areva). En Amérique du nord, le cursus universitaire des femmes est plus atypique, le plus grand nombre d’entre elles n’ayant en poche qu’un diplôme de “bachelor” (licence). |
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