[26/09/2006 12:13:11] PARIS (AFP) Environ 11,5 millions de Français ont préparé leur voyage grâce à l’internet en 2005, soit 37% des 31,5 millions qui sont partis en vacances en court séjour dans le secteur marchand ou en long séjour, selon une étude publiée mardi par le cabinet d’études Raffour Interactif. Quelque 5,7 millions de personnes, soit 18% des Français partis en vacances, sont effectivement passées à l’acte pour réserver leur voyage par internet. “C’est un taux de conversion très important, de l’ordre de 49%”, a déclaré à l’AFP Guy Raffour, PDG du cabinet. Le nombre de personnes ayant préparé leur voyage par internet a augmenté de 20% en 2005 comparé à l’année précédente, alors que pour les réservations effectives, la progression est de 46%. “Les internautes sont de plus en plus acheteurs”, a commenté M. Raffour. Avec un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros (ventes entièrement réalisées sur internet), les voyages ont été le premier poste des ventes en ligne en France en 2005, soit 40% du total chiffré par la Fédération de la vente à distance (Fevad) à 8,7 milliards en 2005. Si l’on ajoute les ventes “générées” par internet, mais réglées par un autre biais, ce montant atteint 7,15 milliards d’euros, selon Raffour Interactif. 69% des internautes ayant préparé leur voyage sur internet pensent qu’il sera d’ici trois ans “le principal moyen de préparation de leurs séjours”, indique encore l’étude. Leur principale motivation est “le fait de pouvoir se connecter quand on veut, chez soi ou au bureau, sans avoir à se déplacer, avant la recherche du meilleur prix”, a expliqué M. Raffour. “A prestations égales”, 66% des internautes déclarent faire attention à la marque. Grâce à l’internet, le touriste “peut vivre virtuellement la destination, se balader à l’intérieur de son futur bungalow sans se déplacer de chez lui ou de son bureau. Avant, il voyait juste une photo figée dans un catalogue”, a encore commenté M. Raffour. Les 27 millions d’internautes en France “voyagent 20% de plus que les non internautes car ils ont davantage de moyens, ils sont plus jeunes, plus formés”, a poursuivi M. Raffour. “Mais le recours à l’internet se démocratise. En 2005, on a assisté à une poussée d’employés et d’ouvriers qui se connectent”, a-t-il ajouté. L’étude a été effectuée en janvier et février lors d’entretiens face à face avec 1.000 personnes représentatives de la population française. |
||
|