Un Tunisien, membre du Haut conseil français pour la science et la technologie
Elyès
Jouini, vice-président de l’université Paris-Dauphine et membre de
l’Institut universitaire de France, a été désigné en tant que membre du
comité des 20 «sages» chargé de conseiller les autorités et de favoriser le
lien entre la recherche et ses applications pour le grand public.
“Pour la France et pour l’Europe, investir est une question de survie”, a
déclaré Jacques Chirac à l’Elysée devant plusieurs centaines de chercheurs.
“Face aux grands pays développés, face aux géants en devenir, face aux
menaces environnementales ou sanitaires, face à la fin programmée des
énergies fossiles, notre devenir passe par le choix de l’intelligence, de
l’imagination, de l’audace”, a-t-il souligné en présence du chef du
gouvernement, Dominique de Villepin, et des ministres de l’Education et de
la Recherche, Gilles de Robien et François Goulard.
De la biologie aux mathématiques en passant par la climatologie et la
médecine, tous les domaines y sont représentés. Parmi les sujets déjà à
l’ordre du jour, l’énergie figure en bonne place, à l’heure de la
raréfaction du pétrole et du gaz et du réchauffement climatique. Autre thème
de réflexion : comment attirer les jeunes vers les carrières scientifiques,
où ils se font trop rares…
Le Haut conseil pourra s’autosaisir si l’actualité le demande, pour
réfléchir par exemple sur des questions liées au nucléaire ou aux organismes
génétiquement modifiés (OGM).
Le Haut conseil de la
science et de la technologie a pour objectif de mettre en cohérence la
politique Française de recherche et de contribuer à la rénovation de son
système de recherche. Il est chargé d’éclairer le président de la République
Française et le Gouvernement sur toutes les questions relatives aux grandes
orientations de la Nation en matière de politique de recherche scientifique,
de transfert de technologie et d’innovation.