a quelques difficultés chez nous, et son prix après s’être envolée vers
des cimes à 7 DT le litre, se replie à moins de 5 dinars sous l’effet de
problèmes d’exportation, alors qu’en Europe l’huile d’olive est devenue un
produit de luxe enregistrant une augmentation de 38% sur 12 mois
(2005-2006), avec un prix au litre en France à 7,08 euros (12 DT).
Selon les professionnels français, “il suffit que l’Espagne annonce de
mauvaises récoltes pour que les prix explosent”. L’Espagne produit environ
44% de la production mondiale et la France, qui a une production limitée
d’huile d’olive mais grande consommatrice, importe la moitié de ses besoins
annuels de ce pays.
La baisse de la production espagnole d’huile d’olive, au cours de ces deux
dernières années, est due à la sécheresse qu’a connue l’Andalousie en 2004
et à la gelée qui a frappé cette même région en 2005 ; ces deux événements
ont fait chuter la production de moitié.
Selon les spécialistes européens, la demande mondiale a explosé au cours de
ces 5
dernières années ; ainsi des nouveaux pays découvrent les bienfaits de l’huile
d’olive comme le Japon, les Etats-Unis, et l’Australie qui en importent des
quantités de plus en plus importantes.
Pour la campagne 2006 (novembre) les Espagnols annoncent une excellente
récolte de 1,3 million de tonnes (en 2005, la production tunisienne a été de
220.000 tonnes), ce qui, selon toute vraisemblance, va permettre de réduire
la pression sur les prix de l’huile d’olive sur les marchés internationaux.
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