France : la dette en baisse à environ 65,5% du PIB fin juin

 
 
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Photo prise en février 2005 à Paris du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Photo : Bertrand Guay)

[29/09/2006 10:57:55] PARIS (AFP) La dette de la France a baissé de 5,3 milliards d’euros au deuxième trimestre par rapport au premier, pour s’établir à 1.141 milliards d’euros au 30 juin, soit “approximativement” 65,5% du produit intérieur brut, selon les chiffres publiés vendredi par l’Insee.

La dette publique a diminué de 5,3 milliards d’euros entre le 31 mars et le 30 juin, selon l’Insee, ce qui constitue la première baisse trimestrielle “depuis le quatrième trimestre 2001”, rappelle l’Insee.

L’explication principale de cette baisse vient du fait que “la plus grande partie des recettes de privatisation des sociétés d’autoroutes (8,4 milliards sur un total de 9,3 milliards) non encore utilisée à la fin du trimestre précédent, a été affectée au désendettement”, selon le communiqué.

La dette de l’Etat a diminué de 1,9 milliard d’euros au 2e trimestre. “La diminution des dépôts de trésorerie pour 16,3 milliards d’euros a permis de limiter le recours à l’endettement”, selon le communiqué.

La dette des organismes divers d’administration centrale a diminué de 6,3 milliards d’euros, une contraction “permise environ pour moitié par une diminution de trésorerie”.

Les administrations publiques locales se sont désendettées de 2,4 milliards d’euros. En revanche, la dette des administrations publiques de sécurité sociales a progressé de 5,3 milliards d’euros, “augmentation inférieure à celle observée à la même période de l’année précédente (6,8 milliards)”, souligne l’Institut de la statistique.

Exprimée en point de PIB, la dette se situe “approximativement” à 65,5%, indique l’Insee, tout en expliquant que, “fondée sur une source d’information directe moins complète que les comptes annuels (en particulier pour les administrations publiques locales et de sécurité sociale), la dette trimestrielle demeure révisable pendant plusieurs trimestres”.

Cette précaution posée, le chiffre de juin indique que le taux d’endettement a diminué d’un point à la fin du premier semestre par rapport à la fin de l’année 2005, ce qui est en ligne avec les engagements du gouvernement.

Le ministre de l’Economie, Thierry Breton, a en effet rappelé mercredi en présentant le budget 2007 que l’objectif du gouvernement était de faire baisser de deux points le taux d’endettement en 2006 puis d’un point en 2007, afin d’arriver à 63,6% du PIB.

Le taux d’endettement de la France avait augmenté d’environ 10 points entre 2002 et fin 2005.

 29/09/2006 10:57:55 – © 2006 AFP