Un
contexte économique favorable encourage les salariés à plus de mobilité.
Comment les entreprises font-elles face?
Tout
d’abord les faits : selon 28% des directeurs des ressources humaines et
directeurs financiers interrogés dans neuf pays par Robert Half Finance &
Comptabilité, les salariés restent pendant 5 à 10 ans dans la même
entreprise (29% en France).
Ce sont les salariés belges qui sont les plus fidèles avec 34% d’entre eux
collaborant plus de 15 ans avec leur employeur alors qu’ils ne sont que 7%
au Royaume-Uni et 22% en France. À l’inverse, les salariés français ne sont
que 4% à travailler moins de 3 ans dans la même société.
L’heure
est à la fidélisation
L’étude internationale menée par le spécialiste du recrutement et publié le
14 septembre nous apprend également qu’au cours de ces deux dernières
années, les entreprises ont mis en place différents outils pour fidéliser
leurs salariés.
Globalement, 58% d’entre elles ont élargi leur palette de formations et
autres cours de développement personnel. Pour 32% des sociétés françaises,
la fidélisation rime également avec une plus forte implication des salariés
dans la prise de décisions. Quant aux rémunérations, 25% de ces dernières
les ont revues et 32% ont mis en place divers avantages financiers (tickets
restaurants, voiture de fonction…).
“En France, le marché de l’emploi a connu un brusque revirement en début
d’année. Cependant, les recrutements portent sur des candidats dotés de
compétences et de technicités spécifiques qui, d’ores et déjà, commencent à
se faire plus rares sur le marché de l’emploi. Il faut donc savoir les
retenir en leur proposant des avantages et des opportunités qui les
séduisent”, commente Olivier Gélis, directeur général de Robert Half Finance
& Comptabilité.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire selon l’avis même des directeurs
interrogés puisque 65% d’entre eux considèrent que ces politiques de
fidélisation doivent être revues.