Table ronde internationale sur le potentiel hydroélectrique d’Inga…

 
 


hydroelectrique.jpgTunis le 29septembre 2006
– Avec le soutien de
la Banque africaine de développement et du Secrétariat du Nouveau
Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), la République
démocratique du Congo (RDC) organise, une table ronde internationale du 5 au
6 octobre 2006 à Johannesburg en Afrique du Sud en vue de susciter l’intérêt
des bailleurs de fonds pour le potentiel hydroélectrique du site de Inga
dans la vallée de Nkokolo en RDC.

La table ronde est destinée à mobiliser les partenaires au développement
autour du projet pour l’exploitation et le développement du potentiel
hydroélectrique de Inga. Elle vise spécifiquement les objectifs suivants :

i) Informer les bailleurs, investisseurs et utilisateurs potentiels sur le
projet hydroélectrique capable de satisfaire la demande en électricité de la
RDC ainsi que celle de nombreux pays africains avec, au surplus, la
possibilité d’exporter de l’électricité vers l’Europe et le Moyen Orient ;

ii) Enregistrer les manifestation d’intérêt des investisseurs et clients
potentiels afin de permettre un développement effectif et planifié du projet
;

iii) Recueillir les points de vue et contributions des partenaires au
développement et de toutes les parties prenantes du projet dans le cadre de
l’orientation d’une étude de faisabilité planifié en vue de la mis en valeur
du site hydroélectrique de Inga.

Avec l’avènement du NEPAD et les promesses d’accélérer le processus de
l’intégration régionale qu’il porte,les perspectives de développement de
Inga sont plus que jamais plus favorables et l’intérêt de développer le site
est plus manifeste. La BAD a déjà mené une étude entre 1993-1997 dans le
cadre de l’étude de faisabilité et de viabilité du projet d’interconnexion
entre la centrale d’Inga en RDC, l’Egypte, la République centre africaine,
le Tchad et le Soudan. La Banque mondiale vient juste d’achever une étude
sur la réhabilitation des infrastructures du site et la BAD envisage de
conduire une étude intégrée qui examinera les possibilités de développement
du site.

Plus de 60 participants en provenance des administrations publiques et
privées internationales, des investisseurs privés, des bailleurs de fonds,
des partenaires au développement, des ONG et société civile et des bailleurs
de fonds prendront part à la Table ronde.

(Source : Communiqué BAD)