Si les pépinières d’entreprises ont démontré, dans d’autres pays,
leur contribution fondamentale à apprendre le métier de patron aux jeunes,
nous devons comprendre que chez nous les choses prendront certainement du
temps. D’abord parce que l’expérience est nouvelle et, surtout, parce que
l’initiative privée reste loin du rythme qui pourrait être le sien. Ce qu’il
faudrait donc véhiculer en urgence, nous semble-t-il, c’est de faire plus
vigoureusement la promotion et le marketing des pépinières. Une opinion
partagée par le Chef de l’Etat en personne.
Il vient de donner ses instructions pour que le réseau des pépinières
d’entreprises englobe tous les gouvernorats avant la fin de l’année
prochaine. Dans la foulée, il a également ordonné la mise au point d’un
programme visant à généraliser les centres d’affaires à tous les
gouvernorats au courant de l’année prochaine.
Pour lui, il est clair que les pépinières d’entreprises n’ont jamais cessé
d’être à l’ordre du jour ces dernières années. Et c’est l’exemple qui nous
semble le plus pertinent pour illustrer le besoin de faire le marketing de
ces pépinières. Toujours garder la tension jusqu’à ce que ces institutions
très particulières aient la place qu’elles méritent.
La question est simple : Comment ‘’vendre’’ les pépinières d’entreprises aux
jeunes aspirants entrepreneurs ? Car ce sont eux qui se trouvent en première
ligne dans la vocation des pépinières. Certes, celles-ci ont une foule
d’attributions ‘’techniques’’ connues mais nous demeurons convaincus que
leur mission principale doit être celle de faire la promotion inlassable et
permanente de la culture patronale ; autrement dit apprendre aux jeunes
aspirants chefs d’entreprise comment on devient patron et puis trouver les
meilleures logiques pour les inciter à tenter cette aventure grisante.
Le Chef de l’Etat l’a toujours compris et il vient de le souligner de
nouveau en se penchant sur les activités des pépinières d’entreprises en
matière de formation et d’assistance des promoteurs dans la conception de
leurs projets. Maintenant, c’est à tous les départements impliqués de suivre
à plus forte cadence.
Si les pépinières d’entreprises ont démontré, dans d’autres pays,
