[05/10/2006 05:57:27] TOKYO (AFP) Le groupe pétrolier semi-public japonais Inpex a assuré jeudi qu’il gardait l’espoir de poursuivre les négociations en vue de conclure le méga-contrat pour l’exploitation des champs pétrolifères iraniens d’Azadegan, malgré l’annonce par Téhéran de l’échec des pourparlers. “Notre position reste inchangée. Nous continuons à travailler en présumant que les négociations continuent encore”, a déclaré un porte-parole d’Inpex. Le président de la Compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait affirmé plus tôt à l’agence iranienne Fars que le Japon avait “échoué” à conclure ce contrat de deux milliards de dollars. “Les pourparlers n’ont abouti à aucune conclusion”, a déclaré M. Nozari, ajoutant que “les Japonais ont raté l’occasion” de participer au développement du site d’Azadegan et qu’ils ne pourraient tout au plus prétendre désormais quà un rôle mineur dans le projet. “Nous sommes au courant de ces informations de presse, mais nous n’avons entendu parler d’aucune décision officielle de l’Iran pour le moment”, a assuré le porte-parole d’Inpex, sous le couvert de l’anonymat. L’Iran avait fixé à Inpex jusqu’à fin septembre pour engager les travaux de développement d’Azadegan. A défaut, les Iraniens avaient annoncé leur intention de confier les travaux à des compagnies nationales. Ce contrat de deux milliards de dollars, conclu en février 2004 mais jamais signé officiellement, porte sur l’exploitation du gigantesque grand champ pétrolifère d’Azadegan, sans le sud de l’Iran, avec des réserves estimées à 26 milliards de barils. Son développement devait en principe débuter en mars 2005. Mais le Japon, qui importe d’Iran 15% du pétrole qu’il consomme, est tiraillé entre les besoins en énergie de sa gigantesque économie et les pressions de son allié américain. Washington souhaite que Tokyo renonce au contrat d’Azadegan, afin d’isoler l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé. |
||
|