Ce cri du
cœur qui émane chaque soir de notre télé nationale montre la détresse dans
laquelle est plongée notre production télévisuelle, pendant que les
Egyptiens se lamentent sur leur société et ses problèmes, que les
feuilletons américains sont toujours en train de se défendre contre même les
ennemis introuvables à coup de technologie, nos feuilletons et nos scénarios
respirent la désespérance et l’ennui.
Y a-t-il un auteur dans la salle ? s’était exclamé il y a quelques années un
auteur francophone bien connu. Pendant ce temps là, c’est l’encéphalogramme
plat chez nos concepteurs de scénarios et d’histoires intéressantes.
Remettez-nous s’il vous plait Ommek TRaki ou Abdelaziz Laroui afin que l’on
pleure sur nos ruines ….. Pourtant ce ne sont pas les talents qui manquent
surtout quand je vois les ravages que fait Lamine Nahdi avec son coq qu’il
n’a pas fini de déplumer et qui s’est avéré valoir son pesant d’or.
Que faire alors que chaque soir après le journal télévisé avec ses litanies
mortuaires et l’énumération des dégâts sur cette planète, la 7 vous
appelle au secours et vous hurle Chouf li hal : mais y en a-t-il des “hal” ?
Et si on lançait des concours de scénarios qu’est-ce que ça donnerait
? Une idée de scénario en 5 pages au maximum en arabe ou en français, et un
comité de lecture volontaire, ensuite les meilleurs scénarios seront
transmis à la télé pour Ramadan prochain et ce afin d’éviter le pire …. Et
dire qu’il a fallu attendre que Ramadan arrive pour mesurer l’étendue des
dégâts, les paraboles nous ayant dispersé à travers le monde, et qui el
Jazeera qui TF1 qui Rotana et le réveil a été difficile durant ce mois sacré
: c’est comme si notre écran national continuait a jeûner après la rupture
du jeûne …. Et chaque soir, ça rebelote comme cela se passe dans la majorité
des cafés tunisiens où, durant plus de 6 heures, on ne fait que ça –jouer à
la belote- ; moi, je vous dis que si ce critère était intégré dans la grille
du forum de Davos, on passerait à la première place ! Oui messieurs, devant
la Suisse.
Ce cri du
