Des
représentants de l’Agence norvégienne de développement et de coopération (Norad),
de la Banque mondiale et de l’Initiative pour la transparence des industries
extractives (EITI) se sont réunis, mercredi 4 octobre 2006, à Tunis avec des
responsables de la BAD, pour partager les expériences sur les défis majeurs
de l’industrie extractive et les politiques institutionnelles et activités
connexes.
Des discussions bilatérales sur les questions spécifiques du secteur
(infrastructure, pétrole, gaz, eau) étaient également au cœur des échanges.
L’exploitation et l’extraction des ressources naturelles restent le pilier
principal du PIB de plusieurs pays africains. Toutefois, la contribution de
ces ressources dans une croissance orientée vers les pauvres et la
réalisation des Objectifs de développement du millénaire a connu peu de
progrès. La gestion de ces ressources et le nombre important d’enjeux qui y
sont liés a ainsi fait l’objet d’une intense attention. L’un des problèmes
les plus visibles est sans conteste la présence d’une puissante corruption
bien établie dans des secteurs clés de l’économie, souvent à cause d’une
mauvaise gouvernance, de la faiblesse de l’administration et de l’absence de
capacités institutionnelles.
Or, bien gérées, les ressources naturelles de l’Afrique peuvent servir de
tremplin pour l’Afrique vers l’industrialisation.