Les Marocains et les milieux ont de quoi se réjouir. En effet, la loi de
Finances 2007 aura une connotation fortement sociale. Ainsi, 55% du budget
seront affectés à des financements de projets sociaux, ce qui signifie
qu’elle se veut plus solidaire et sociale. Il y est aussi prévu des mesures
contre la contrebande, considérée comme un véritable fléau qui plombe la
croissance économique.
Les pouvoirs publics ont également indiqué que deux ou trois décisions
fiscales devraient marquer la loi de Finances 2007 avec notamment une
révision de l’Impôt général sur le revenu (IGR), ce qui est de nature à
conforter l’attractivité compétitive du Royaume chérifien.
Il faut à cet égard que les retombées de mesures entreprises par le
gouvernement marocain sont appréciées par les organismes internationaux.
C’est ainsi que l’indice mondial COFACE du risque-pays a dernièrement
octroyé au Maroc la note A4, pays sous surveillance avec implication
positive depuis octobre 2006. L’institut souligne que ‘’le Maroc jouit
d’atouts importants en ressources naturelles, tourisme et population. Le
renforcement de la politique des réformes structurelles est suivi avec un
intérêt particulier par des investisseurs étrangers’’, souligne COFACE.
En outre, COFACE estime modérée la contrainte extérieure du Maroc, alors que
le besoin de financement est jugé faible et l’endettement extérieur modeste.
Concernant les prévisions 2007 pour le Maroc, l’organisme note que la
croissance pourrait atteindre 4,9%. Quant au service de la dette extérieure
-chiffre qui demeure tributaire des aléas des conditions climatiques-, il
pourrait baisser de l’ordre de 4% avec 23% du PIB contre 27% en 2006.
Autres chiffres : les exportations connaîtraient une hausse de 12,3% contre
11,3% courant cette année ; idem pour les importations avec 22,1% contre
20,9% en 2006.
Seul bémol, la balance commerciale qui pourrait subir une légère
modification de l’ordre de -0,2% (-9,8 en 2007 contre -9,6% en 2006), mais
également le chômage où l est recommandé de redoubler d’effort.
Les Marocains et les milieux ont de quoi se réjouir. En effet, la loi de
