L’innovation n’a pas de limites. C’est en tout cas ce qu’a tenté de prouver
l’Institut de nanotechnologie du Royaume-Uni (Institute of Nanotechnology),
en organisant, les 11 et 12 octobre à Londres, une conférence axée sur
l’application des nanotechnologies dans l’industrie et la confection.
Plusieurs études montrent qu’un grand nombre de nanotechnologies novatrices
sont de plus en plus intégrées dans les textiles destinés à l’habillement et
aux applications industrielles.
C’est ainsi que nous apprenons que celles-ci s’étendent des parfums intégrés
aux tissus qui restent propres et aux vêtements à l’action antibactérienne,
en passant par les tissus extrêmement solides, qui peuvent même résister à
l’impact d’une balle. Ce qui pourrait intéresser les Russes, les Brésiliens,
les Colombiens et les Sud-africains.
De plus,
de nombreux textiles innovants sont également élaborés dans le cadre des
“retombées pacifiques” de la recherche militaire, tels que les matières
favorisant une guérison plus rapide des patients après une intervention
chirurgicale ou améliorant la santé et le bien-être des personnes âgées.
Autre
thème présentés lors de cette conférence, le “paradoxe de la mode”, ou
comment les nanotechnologies peuvent servir la mode tout en répondant aux
préoccupations de durabilité et de réduction des déchets.
Parmi
les participants, on a noté la présence massive des représentants de
l’industrie asiatique du textile/habillement (chinois, indiens, indonésien,
thaïlandais…), mais également de la Turquie et de certains pays de l’Europe
de l’Est.