A en
croire l’observatoire de la conjoncture économique, les chefs d’entreprise
du secteur industriel ont attesté d’un sentiment économique plus au cours
des six premiers mois de cette année. D’excellentes nouvelles car toutes les
réussites commencent d’abord par cet aspect psychologique de la confiance en
soi.
Se basant sur des informations statistiques selon les règles de rigueur,
l’observatoire de la conjoncture économique relevant de l’Institut national
de la statistique (INS) vient ainsi de publier son bulletin mensuel du mois
d’octobre relatif à la conjoncture au niveau national. Celui-ci montre, sans
la moindre ambiguïté, que l’économie nationale a poursuivi son redressement
au premier semestre 2006 avec un PIB qui a augmenté au rythme de 5,7%.
Particulièrement dans le secteur de l’industrie, l’Observatoire affirme que
les enquêtes auprès des chefs d’entreprises annonçaient depuis plusieurs
mois une sensible amélioration conjoncturelle et un sentiment économique au
plus haut, un profit corroboré par l’évolution de l’indice mensuel de la
production des industries manufacturières qui progresse actuellement de
4,1%.
L’analyse conjoncturelle en termes de cycle d’affaires et l’évolution des
données économiques soutiennent le scénario du rétrécissement de l’écart de
production par rapport à son niveau potentiel (c’est-à-dire un plus grand
rapprochement de l’offre et de la demande), signalant une sortie du haut du
cycle et par conséquent une plausible modération du rythme de croissance
économique au cours des prochains mois. Au total, l’économie nationale
rejoindrait une croissance à 5,3% en moyenne annuelle quant à l’année 2006,
et ce n’est pas rien par les temps qui courent.
Encore plus significatif, l’Observatoire soutient que, une fois encore, la
croissance économique de l’année en cours serait portée par la demande
intérieure à travers, d’un côté une consommation finale des ménages
relativement ferme et surtout la reprise (depuis 2005, d’ailleurs) de
l’investissement productif.