ICT4all+1 : L’Afrique ? Il faut simplement y aller !
Si le
Forum ICT4all+1, ouvert à Yasmine Hammamet ce 26 octobre, a le mérite de
poursuivre le débat capital sur la coopération dans le domaine des
technologies de l’information et de la communication en Afrique, il reste
que pour les chefs d’entreprises vraiment désireux de faire des affaires
rien ne remplacera jamais le contact direct et la présence sur le terrain.
Notre opinion est partagée depuis des années déjà par de nombreux acteurs de
premier plan dans le secteur TIC… et ceux-ci se comportent en conséquence.
Parmi eux des architectes de l’agressivité commerciale, notamment, des SSII qui n’ont jamais cessé d’évoluer depuis qu’elle
ont entamé leur
existence en même temps que le haut du panier dans le secteur.
Hommes de terrain qui ne tolèrent pas les pertes de temps et les vœux,
‘’commerciaux’’ qui ne perdent pas de vue la finalité de la signature des
contrats, certains d’entre eux sont également connu pour ne jamais mâcher
leurs mots
aussi bien que par leur talent pour la critique. Et c’est certainement pour
cela qu’il vont souvent droit au but quand on leur parlé de
‘’perspectives africaines’’ car, pour eux, rien ne remplacera jamais le
retroussement des manches et la mise de la main à la pâte. ‘’L’Afrique ? Il
faut simplement y aller. Bien se préparer, nouer ses contacts, faire le tour
des programmes de soutien, les mettre à contribution et aller frapper
directement à la porte des vis-à-vis’’, nous confie-t-il un de ces
opérateurs.
Pour ficeler la motivation à aller en Afrique, il nous rappelle que la
Banque mondiale et la Banque africaine de développement contribuent à
hauteur de 100% au billet d’avion et aux per diem des chefs d’entreprises
dont le projet a été accepté. Il nous signale également que, malgré tout ce
que l’on peut dire, les interlocuteurs sérieux ne manquent pas en Afrique.
Il y a même trois d’entre-eux qui peuvent prétendre au statut spécial de
donneurs d’ordre. D’abord les opérateurs télécoms, puis les institutions
financières privées et, enfin, les Etats (sur budgets de l’Union Européenne,
de la BAD ou de la Banque mondiale).
Le reste n’est que questions pratiques. Contacts par Internet sur le réseau
DGMarket puis introduction sur la base de projets.