[27/10/2006 10:21:59] PARIS (AFP) Le président de la Fnac (groupe PPR), Denis Olivennes, affirme que l’enseigne de distribution de produits culturels, qui a fait l’objet récemment de rumeurs de cession, “n’est pas en vente”, dans une interview au Figaro vendredi. “La Fnac n’est pas en vente. Il n’y a aucun dossier de cession. Les banques, dont on a dit qu’elles étaient chargées de l’opération, ont démenti”, déclare M. Olivennes. Le président de la Fnac, qui a présenté jeudi aux cadres de l’entreprise son plan stratégique “100% clients” pour 2007-2010, explique que celui-ci vise d’abord à “accélérer la croissance rentable en ouvrant de nouveaux magasins (cinq par an en France, huit à dix à l’étranger) et en gagnant des parts de marché”. L’objectif est d’atteindre un taux de rentabilité de 5%, et une hausse du chiffre d’affaires de 10% par an, précise Le Figaro. Par ailleurs, la Fnac compte lancer “de nouveaux services (formation, assistance pour les produits numériques) qui pourraient représenter 70 à 90 millions de chiffre d’affaires”, et l’enseigne doit se centrer “sur ses clients”, poursuit M. Olivennes. Concernant la grève qui s’est déroulée jeudi à la Fnac à l’appel des syndicats CGT, FO, Sud, CNT et CFDT Paris, M. Olivennes affirme que “depuis trois ans, il y a eu beaucoup d’appels à la grève mais ils n’ont jamais été suivis”. “Je ne désespère pas de construire un vrai partenariat social avec ceux qui le souhaitent”, ajoute-t-il. Alors que les syndicats dénoncent un “plan social déguisé” visant à supprimer “1.000 emplois, dont la moitié de disquaires”, M. Olivennes affirme que “dans les trois ans, il y a 1.000 disquaires, vendeurs de travaux photos ou administratifs qui devront se reconvertir”. “Il y a 3.000 postes pour accueillir ceux qui doivent changer de métier: 1.000 dans les nouveaux magasins ou sur la vente de produits techniques et 2.000 libérés par le turnover naturel”, ajoute-t-il. |
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