Malgré l’apparente entente entre le secteur public et
le secteur privé sur la nécessité d’impulser le développement des
technologies de l’information et de la communication, il n’est pas rare de
constater quelques divergences quant à l’approche pour y parvenir.
D’aucuns considèrent qu’en matière de prise de conscience sur l’importance à
accorder aux TIC, les gouvernements sont nettement plus avancés que le
privé. Pour d’autres, si le secteur privé n’arrive pas à se développer à la
hauteur des attentes, c’est parce que les gouvernements n’ont souvent pas de
politiques claires en la matière, et surtout parce les règles –si elles
existent- sont pour la plupart des cas inégalitaires et ne permettent pas une
concurrence saine et loyale entre les intervenants.
C’est sans doute pour cela que le panel sur ‘’l’environnement propice au
développement des TIC en Afrique’’ a été âprement débattu par les
participants au forum de Hammamet. A ce propos, ils ont longuement insisté
‘’sur l’importance à mettre en œuvre des règles en faveur d’une concurrence
saine et équitable qui soient claires et qui favorisent la neutralité des
gouvernements vis-à-vis des intervenants’’.
De ce point de vue, nous estimons qu’il est fondamental qu’il y ait un
dialogue franc et objectif au niveau de chaque pays sur les problèmes et
priorités pour qu’en fin de compte des solutions adéquates soient apportées,
ou du moins envisagées. Car, à première vue, il s’agit ni plus ni moins
d’un problème de communication.
Alors, pour réduire voire supprimer ce fossé, il est indispensable que les
différents acteurs nationaux communiquent entre eux. Pour ce faire,
faudrait-il créer un grand département ministériel chargé uniquement du
Dialogue entre le secteur public et le secteur privé? Pourquoi pas ?