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Permettez moi de vous reprocher
votre acharnement à critiquer la séance unique sous prétexte de diminution
d’heures de travail… Si votre point de vue et défendable dans des secteurs
où la productivité est calculée à la pièce ou à l’heure, il n’est point
défendable pour les secteurs de services où la matière grise et l’efficience
au travail sont les plus importants et ou une grande partie des cadres
travaillent même chez eux, c’est ça la réalité du secteur privé en général !
Il me semble même que ce sujet de discussion est dénué de toute utilité du
moment où il ne s’agit pas d’une obligation légale pour les entreprises
privées et que la séance unique permet une économie d’énergie considérable
pour ce qui est des services publics, qui, de plus, ont pris la bonne
initiative d’aménager leur temps de travail en fonction des besoins du
citoyen.
La séance unique ne peut donc pas être néfaste pour l’économie
tunisienne, je dirais même qu’il est temps de changer de perspective en
étudiant plutôt son utilité. Selon vous, combien d’heures une personne, à
jeun, peut-elle garder un niveau de concentration acceptable ?
Un pays comme
les Pays-Bas voit-il son économie lésée par le nombre d’heures très réduit
que ses employés pratiquent pendant toute l’année (le plus bas de l’Europe)?
C’est un pays qui abrite tout de même « le port de Rotterdam » premier port
européen et 2ème plus grand port maritime du monde au niveau du trafic. Je
pense que ce « problème » ou plutôt cette « solution » séance unique doit
être repensée en prenant comme critère d’évaluation la rentabilité du
travail plutôt que le nombre d’heures travaillées.
DBA
Réaction à l’article :
Management : Après la séance unique, le Ramadan !
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