[09/11/2006 19:42:04] BERLIN (AFP) Le patron de la Deutsche Bahn (DB) et deux syndicats de transports ont salué jeudi la privatisation partielle des chemins de fer allemands, qui selon eux respecte l’intégrité du groupe et garantit l’emploi. Cette privatisation — de maximum 49% du capital du premier groupe ferroviaire européen — est un “signal bon et important pour la Bahn, ses collaborateurs et ses clients”, s’est félicité Hartmut Mehdorn, le président du groupe. Assurant que l’échéance (qui est fixée d’ici à 2009) était “tenable”, il a ajouté qu’il importait peu que la proportion finale du capital privatisé se porte “à 25, 26 ou 30%”. Il existe “une base de travail saine” pour l’avenir du groupe, et notamment ses activités à l’étranger, ainsi que pour les négociations salariales avec les syndicats dans la perspective d’un maintien de l’emploi jusqu’en 2010, a-t-il encore dit lors d’un court point-presse à Berlin. Un porte-parole du syndicat Transnet a pour sa part estimé que les chances de préserver les emplois semblaient “s’être accrues” du fait de la volonté affichée par le gouvernement conservateur/social-démocrate de préserver la cohésion du groupe. Transnet et le syndicat des employés des chemins de fer GDBA ont salué dans un communiqué commun le fait que “la politique ait enfin rendu sa décision”. Leurs chefs, Norbert Hansen et Klaus-Dieter Hommel, ont relevé que le groupe resterait “une seule unité intégrée”, “un concept pour lequel nous avons toujours lutté”. Le ministre allemand des Transports Wolfgang Tiefensee a annoncé mercredi soir vouloir mettre au point la loi de privatisation au premier semestre 2007, avec pour objectif une mise en bourse partielle avant l’automne 2009. Conformément aux revendications des syndicats, le réseau ferré sera exclu de la privatisation. Au maximum 49,9 % de la Bahn pourront être vendus à des investisseurs. “Nous avons eu également gain de cause avec cette revendication”, ont déclaré les deux dirigeants syndicaux, selon qui “le danger d’un démantèlement de la Deutsche Bahn est écarté”. Dans le cadre des négociations sur les garanties de l’emploi qui doivent se poursuivre à partir de jeudi, “les deux syndicats tablent sur un accord”. “Après la décision d’hier, nous avons le sentiment que la voie est libre pour une garantie de l’emploi à l’avenir”, selon eux. Ces derniers mois les deux syndicats avaient initié plusieurs mouvements de grève pour obtenir la préservation de garanties d’emplois dans le cadre de la privatisation. |
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