La
STEG vient de créer une filiale pour l’exportation des services,
particulièrement vers l’Afrique.
La STEG International Service ‘’SIS’’, est une société anonyme doté d’un
capital de 500.000 DT, détenu à 55% par la STEG, 15% par des banques
publiques et 30% par des bureaux d’études privés.
La STEG fait, à l’instar des autres compagnies d’électricité dans le monde,
comme EDF en France, ou Hydroquebec HQI au Canada, de l’exportation de l’ingénierie,
des services, de la main-d’œuvre qualifiée et du savoir-faire.
Selon le PDG de la STEG, lors d’un point de presse, SIS vise à se
positionner à l’échelle régionale parmi les entreprises de service et
d’assistance dans les domaines de la production, du transport et de la
distribution du gaz et de la maîtrise de l’énergie.
La STEG innove, et elle devra être suivie par l’ONAS, la SONEDE, la POSTE,
l’OACA et autres entreprises nationales.
Toutefois, cette nouvelle structure risque de concurrencer les bureaux
d’études privés et les consultants à moins de favoriser un PPP (partenariat
public/privé) actif.
Il faut dire que, à l’exception de la Poste, qui a entrepris d’exporter les
services et les solutions logicielles des SSII privées vers l’Afrique, les
autres entreprises ou structures refusent de s’y lancer, alors que plusieurs
solutions tunisiennes peuvent être exportées par les privés, si on s’y
associe, tels que système Sinda de la Douane, ou RAFIC des impôts, ou la
gestion hospitalière ;les exemples sont légion.