[22/11/2006 17:33:32] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en légère baisse mercredi, le CAC 40 perdant 0,13%, affectée en fin de séance par des indicateurs américains moins bons qu’attendu et un repli des valeurs pétrolières, tandis que GDF et Suez ont pâti du report de leur fusion en 2007. L’indice parisien vedette a cédé 6,86 points à 5.452,49 points, dans un volume d’échanges de milliards d’euros. Londres a perdu 0,69%, Francfort a gagné 0,24% et l’Eurostoxx 50 a fini quasi-stable (-0,01%). La Bourse de Paris avait débuté la journée en hausse, se rapprochant même dans la matinée à quelques points de la barre symbolique des 5.500 points, sous l’impulsion notamment de rumeurs de rachat de plusieurs groupes par des fonds d’investissement. Mais la tendance s’est inversée dans l’après-midi, avec un début de séance mitigé à Wall Street et le repli de Total, principal composant du CAC 40. Les principales statistiques du jour se sont avérées décevantes: l’indice de confiance des consommateurs américains, calculé par l’université du Michigan, s’est replié à 92,1 points en novembre contre 93,6 points en octobre et 93 points attendu par les analystes. Par ailleurs, le nombre de demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis a progressé plus que prévu pour atteindre 321.000 lors de la semaine écoulée. Total (-0,91% à 54,95 euros), Géophysique (-2,04% à 154 euros), Schlumberger (-1,92% à 49,53 euros): les valeurs pétrolières se sont repliées après l’annonce d’une hausse bien plus forte qu’attendu des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis. Crédit Agricole (-4,03% à 32,90 euros) a signé la plus forte baisse des valeurs vedettes, sanctionné après des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et des craintes d’acquisition, le groupe s’étant dit notamment très intéressé par le marché turc. Suez (-1,07% à 36,09 euros) et GDF (-2,47% à 32,36 euros) ont poursuivi leur repli de la veille, alors que la justice a reporté un conseil d’administration clef de GDF, repoussant de facto en 2007 la fusion des deux groupes, en pleine année électorale. Le gouvernement français et la direction de Suez ont renvoyé la balle dans le camp de GDF, dont le conseil d’administration devait se réunir à 17H00 (16H00 GMT) pour débattre de la situation, selon une source proche du groupe gazier. EADS (+4,99% à 23,97 euros) a terminé en tête du CAC 40, soutenu par l’annonce d’une intention d’achat d’Airbus A320 par Aeroflot, une recommandation favorable de la banque d’affaires Goldman Sachs et des informations de presse évoquant une prochaine entrée de plusieurs banques dans le capital du groupe aéronautique. Vinci (+2,72% à 94,30 euros) a été dopé par des rumeurs de marché évoquant une éventuelle offre de rachat du constructeur par le fond d’investissements américain Permira. Vinci a indiqué à l’AFP n’avoir pas connaissance d’une telle offre. Michelin (+2,11% à 67,70 euros) a bénéficié d’un repli des prix du caoutchouc, selon un opérateur. Euronext (+5,33% à 95,85 euros) a touché un nouveau record historique de clôture, dans le sillage de l’action de la Bourse de New York avec laquelle la Bourse paneuropéenne veut fusionner. Les deux groupes ont annoncé que le conseil d’administration de l’entité issue de leur rapprochement serait composé d’un nombre égal d’Européens et d’Américains, un geste qui devrait faciliter l’acceptation de la fusion par les actionnaires d’Euronext. Faurecia (+5,31% à 52,55 euros) a été recherché après une nouvelle rumeur de marché évoquant une sortie de son capital de PSA Peugeot Citoën, qui revendrait sa participation majoritaire à un fonds d’investissement. Interrogé par l’AFP, PSA a nié tout changement de stratégie à l’égard de la filiale et assuré avoir toujours “vocation à rester durablement majoritaire” dans Faurecia. |
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