Le Salon des Octets et des Unités au Kilo …..

 
 

or271106240.jpgSi vous résumez ce titre, vous allez encore dire que je fais du mauvais
esprit, mais ça a été ma première réaction à chaque fois que je visite ledit
salon qui s’appelle aussi le SIB. Et chaque année ce salon est d’une
constance inouïe : toujours égal à lui-même : des unités rien que des
unités, du matériel et des écrans et des gigas et rien d’autre ; la seule
chose qui évolue favorablement, c’est le prix, et dans pas très longtemps,
on vous fera le plein d’unités pour moins de 1000 DT : avec ce salon on se
croirait à Bab Aleoua là où un marché porte bien à tort le nom d’un illustre
combattant de la liberté.

Mais je croyais savoir que l’informatique c’est un service basé sur du
matériel, des logiciels, des modèles, des programmes techniques,
scientifiques économiques, des jeux, etc. ; rien de tout ça, il n’y a que de
la quincaillerie ; et comme je demandais à un fournisseur si cela allait, il
me répondit : «pour ce qui est à vendre on vend !». Mais que font les gens
avec leurs unités ? Allez savoir : imaginez un pays où l’on vend beaucoup de
matériel de musique mais d’où aucune mélodie ne sort !

Pourtant, le monde de l’informatique est multiforme et touche tous les
domaines ; allez demander à TATA l’indien qui est en train d’inonder le
monde avec ses services informatiques, il paraît qu’il est en train de
battre les Américains chez eux … Là bas, c’est TATA et ici c’est TATI –que
Dieu ait son âme– et chez nous qui avons envoyé tout le monde à l école, à
quand un SALON DES SERVICES INFORMATIQUES avec des idées simples qui
touchent tous les domaines de la vie de tous les jours et pas ces grosses
applications qui coûtent cher et freinent encore les administrations et
services déjà en mal de vitesse ?

Allez messieurs, quand est-ce que cette comédie informatique va s’arrêter et
quand va-t-on passer du matériel au soft ? Je sais que c’est pas facile,
c’est même très hard, mais encore faut-il que l’on apprenne à apprendre…