[28/11/2006 14:09:44] PARIS (AFP) Le nombre d’emplois dans les entreprises publiques a diminué de 53.000 en 2005, principalement à la suite de la privatisation de la Snecma, et le nombre d’entreprises contrôlées majoritairement par l’Etat a diminué d’environ 160, selon des données publiées mardi par l’Insee. Fin 2005, les entreprises du secteur public employaient 864.200 salariés, contre 916.800 un an plus tôt. La privatisation du motoriste d’avion Snecma est à elle seule responsable du transfert de 29.000 salariés du public vers le privé, indique l’Institut national de la statistique dans le dernier numéro de la publication “Insee résultats”. La cession de filiales d’entreprises publiques à des investisseurs privés est responsable du transfert de quelque 9.000 autres salariés, ajoute l’Insee. Au 31 décembre 2005, l’Etat contrôlait majoritairement (directement ou indirectement) 1.143 entreprises en détenant plus de la moitié de leur capital, soit 164 de moins qu’au 31 décembre 2004. L’Etat était aussi présent de façon minoritaire dans quelque 700 autres entreprises. Mais seules 96 entreprises étaient sous le contrôle direct de l’Etat (entreprises de premier rang), soit le même nombre qu’un an plus tôt, la sortie de la Snecma ayant été compensée par l’entrée dans le giron de l’Etat de la société Mines de potasse d’Alsace. En termes d’effectifs, les 10 plus grandes entreprises publiques concentraient 75% du total. Les trois groupes publics les plus importants en termes d’effectifs, La Poste, la SNCF, EDF et leurs 250 filiales représentaient à eux seuls 554.900 emplois. Fin 2005, après le désengagement de l’Etat dans la Snecma, seuls deux salariés sur 10 des entreprises d’Etat travaillaient dans le secteur industriel, dont 90% dans le secteur de l’énergie (EDF, GDF et le CEA). En revanche, près des trois quarts des emplois publics étaient concentrés dans le tertiaire, dont 265.000 dans les transports. |
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