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[28/11/2006 21:46:50] WASHINGTON (AFP) Les jeux vidéo violents stimulent chez les adolescents l’activité des régions du cerveau liées aux émotions et réduisent les réponses des zones où siègent le raisonnement et le contrôle de soi, selon une étude publiée mardi aux Etats-Unis. “Notre recherche laisse penser que le fait de jouer à certains jeux vidéo violents pourrait avoir des effets différents à court terme sur les fonctions cérébrales que des jeux non-violents mais intéressants”, explique le Dr Vincent Mathews, professeur de radiologie à l’école de médecine de l’Université d’Indiana (nord), principal auteur de ces travaux. Ce chercheur et son équipe ont effectué cette étude sur 44 adolescents âgés de 13 à 17 ans choisis au hasard et n’ayant jamais eu de problèmes de comportement. La moitié du groupe a joué pendant 30 minutes à un jeux vidéo mimant le héros dans un combat militaire très violent, tandis que l’autre moitié jouait à un jeu vidéo non-violent mais prenant. A la fin la séance, les participants ont effectué des tests pour mesurer la concentration et l’inhibition tandis que leur cerveau était observé en utilisant des IRM qui permettent de visualiser en temps réel le fonctionnement d’un organe. Ceux du groupe ayant joué avec le jeu violent ont montré une plus grande activité dans l’amygdale, siège de l’excitation émotionnelle dans le cerveau. Ceux ayant joué au jeu non violent ont montré une plus grande stimulation de la partie préfrontale de leur cerveau liée à la concentration intellectuelle et au contrôle de soi, précise le Dr Mathews. Le contenu violent des jeux vidéo fait l’objet de tentatives de réglementation au Congrès américain qui a, jusqu’à présent, seulement pu obtenir un système de classification à l’instar de ceux utilisés pour les films. |
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