Jamais sans mon web !

 
 

computer2811.jpgLe
matin, dès que je bois mon café, je me branche et je lis mes mails ; au
bureau, dès que j’arrive, je me connecte et je lis les nouvelles et dans
toutes les langues et de tous les pays – une manière plus moderne de lire
son journal durant les heures de travail- , et quand une idée me vient pour
faire un papier, je surfe sur le net ; mon collègue d’à côté, qui vient de
se réveiller, tchatche avec une Australienne qui va se coucher. Et quand
midi est arrivé, et quand j’ai demandé à mon ordinateur ‘’mais qu’est-ce que
je vais pouvoir manger, le moteur de recherche me dévoila 671.000 sites… seulement
en français, mais si on va sur les sites anglo-saxons, on risque d’y passer
des jours et des nuits…

Le net, voilà un plaisir bien solitaire qui est en train de nous accaparer
et de nous rendre esclaves de ses sites ; quand je me pose la question mais
pourquoi on a inventé ça , déjà qu’avec la télé les gens ne se parlent plus et
ont tous le regard dirigé vers le petit écran , maintenant ils ont le
cerveau formaté… voilà je commence à parler comme un disque dur. Cela
devient un véritable souk et on y trouve tout et n importe quoi,
mais le plus dur est de savoir chercher, et il y a un métier à créer :
‘’chercheur sur Internet’’ ; et quand on s’intéresse à un domaine donné,
quelle mine d’or que ce domaine, et les données sont stockées, répertoriées,
et dans beaucoup de cas, notamment chez les Anglo-saxons, téléchargeables
gratuitement.

D’ailleurs, on retrouve la mentalité de chacun à travers le net : les
Américains travaillent à document ouvert, les latins sont moins accessibles.
Mais cet excès de données tue parfois la donnée et cela est surtout valable
dans le domaine de l’information. Avant, on attendait une information de
quelque nature que ce soit comme une perle rare, maintenant pour trouver la
vraie information, il faut trier à travers ce torrent qui, parfois, emporte
la bonne et la vraie en laissant la mauvaise ; souvent, quand on est mal
informé, on est mal à l’aise et pas dans sa peau … Cela va probablement être à
l’origine d’une maladie qu’on appellera la webologie…

Et il faudra que nos
universités forment des webologues pour nettoyer nos neurones des puces qui
s’y incrusteront …