Tunisie-UE : Une quête pour les chefs d’entreprise
Après un court voyage à Bruxelles (Belgique), Helsinki (Finlande) et Tallinn
(Estonie), l’impression la plus constante qui nous est restée c’est celle
que le monde de l’entreprise est manifestement en train d’évoluer à un grand
rythme et que nos propres entreprises doivent en tirer les conclusions et
les actions qui s’imposent.
Nous ne parlons pas de rapports, ni de traités, ni encore de politiques mais
de ce que chacun d’entre nous peut voir ‘’à l’œil nu’’ dans les rues, les
magasins, les administrations… Pêle-mêle, les nouvelles manières d’agencer
les rayonnages, la place de reine occupée par les produits de
l’agroalimentaire, la déferlante des ‘’light’’ et des ‘’sans sucre’’, les
nouveaux postes intelligents de tickets d’autobus, les derniers mariages de
différents textiles dans l’habillement, les GPS dans les voitures et les
taxis, le boom de la vente de livres, l’importance capitale de la mise en
valeur des produits ‘’faits main’’,…
Du moment que notre plus grand débouché commercial se trouve en Europe,
particulièrement celle du Sud, nos chefs d’entreprise devraient se pencher
plus que jamais sur ce qui émerge tous les jours en tant que ‘’must’’ dans
ces pays. Une attention constante étayée par les échos des grandes agences
de communication mais surtout par l’observation directe, quand cela est
possible.
Il faut également se rendre à l’évidence que tout cela représente une gamme
de challenges qui ne peuvent que faire du bien à nos entreprises dont
certaines ont souvent tendance à s’endormir sur leurs lauriers. Car, quelles
que soient les évaluations personnelles que l’on peut faire des relations
entre notre pays et l’Union européenne, il y a certainement une chose sur
laquelle toutes les voies ne peuvent que s’entendre : l’impact évident des
standards qui tirent naturellement notre marché vers le haut.