[30/11/2006 14:23:43] TOKYO (AFP) Le marché des plates-formes de réseaux communautaires, baptisés SNS, dont le modèle économique repose essentiellement sur la publicité, a été multiplié par 35 entre 2004 et 2006 au Japon et cette ascension galopante va se poursuivre, selon un institut d’études japonais. Le marché des SNS atteindra 6,02 milliards de yens (40 millions d’euros) en 2006, contre seulement 170 millions de yens en 2004, selon les statistiques de l’institut Yano. Il sera de nouveau multiplié par près de dix d’ici à 2009, année où il devrait s’établir à 55,44 milliards de yens (370 millions d’euros au cours actuel). Actuellement, l’expansion phénoménale du marché des SNS provient surtout de l’augmentation des revenus publicitaires, mais elle sera aussi aidée à l’avenir par d’autres sources de recettes, assure Yano. “En 2004, seulement 11,8% des revenus des services de SNS n’étaient pas liés à la publicité, une portion qui devrait être de 14,5% en 2006”, explique Yano. Toutefois, à partir de 2007, les commissions sur ventes aux enchères sur SNS ainsi que les revenus tirés des services optionnels pour les membres devraient faire grimper la part des recettes non publicitaires à 30% du total. Les réseaux communautaires sont très prisés par les Japonais, qui ont tendance à préférer ces lieux de rencontre virtuels sur PC ou téléphones portables aux simples blogs. La plus importante plate-forme de SNS nippone, Mixi (plus de 6 millions de membres sur un marché total évalué à 9 millions), a bâti sa réputation sur son mode d’adhésion sur invitation. Ce système fermé est jugé rassurant par les adhérents. Le groupe de services internet et de télécommunications Softbank a récemment fait son entrée sur ce créneau en adaptant en version japonaise la plate-forme MySpace détenue par le groupe News Corporation du magnat des médias Rupert Murdoch. Le groupe Rakuten, qui gère la plus importante galerie commerciale virtuelle nippone, est également présent sur ce secteur porteur. |
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