– Le Groupe de la Banque
africaine de développement (BAD) appuiera le développement de l’agriculture
en Afrique à travers la science et la technologie. Pour atteindre cet
objectif, le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD),
le guichet concessionnel du Groupe de la BAD a approuvé mercredi à Tunis, un
don 15,581 millions d’unités de compte* (23 millions de dollars américains)
pour financer la promotion de la science et de la technologie pour le
développement agricole dans le continent.
Quinze pays à revenus
intermédiaire, notamment : Algérie, Botswana, Egypte, Guinée équatoriale,
Gabon, Libye, Maurice, Maroc, Namibie, Nigeria, Les Seychelles, Afrique du
Sud, Swaziland, Tunisie et Zimbabwe, ne sont pas éligibles aux dons FAD,
mais ils pourraient aussi bénéficier du projet à leurs propres frais.
Le projet soutiendra
vigoureusement la réalisation de la vision du NEPAD qui consiste à offrir au
principal secteur économique de l’Afrique, toutes les chances d’acquérir son
autonomie, d’être productif, et de jouer sa partition au sein de l’économie
mondiale.
Entre autres, le projet
contribuera à la réalisation des objectifs suivants : (i) améliorer la
productivité agricole, en privilégiant les petits exploitants agricoles,
principalement les femmes ; (ii) assurer la sécurité alimentaire tant en
terme de disponibilité que de capacité financière ; et (iii) établir des
réseaux de recherche agricole dynamiques entre nations et entre régions.
Le coût total du projet
est estimé à 18,92 millions d’UC. Les ressources du FAD représentant 82,3 %
du coût total. La contribution du FARA, soit 0,61 million d’UC (3,2 % du
coût total du projet), celle des organisation sous régionales s’élevant à
0,73 million d’UC (3,9 %) et celle des NARS, soit 2 millions d’UC (10,6 %),
serviront à couvrir les frais de fonctionnement.