[11/12/2006 17:15:44] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en nette hausse lundi, le CAC 40 prenant 0,81% et clôturant au dessus de la barre des 5.400 points pour la première fois depuis le 23 novembre, portée par la progression de la plupart des valeurs vedettes grâce au tassement de l’euro face au dollar. L’indice parisien vedette a gagné 43,40 points à 5.427,56 points, dans un volume d’échanges de 5,3 milliards d’euros. “La séance s’est bien passée grâce à l’euro qui est retombé autour de 1,32 dollar, ce qui a redonné un peu de couleurs aux sociétés exportatrices qui avaient souffert ces derniers temps, comme les valeurs du luxe” ou les grands groupes industriels, a expliqué à l’AFP un responsable de la salle de marché d’une grande banque européenne. Arcelor Mittal (coté sous le nom Mittal Steel, +2,50% à 32,80 euros) a grimpé sur fond de poursuite des rapprochements dans le secteur de l’acier: la bataille pour le rachat du britannique Corus s’est intensifiée dimanche, le sidérurgiste ayant accepté une nouvelle OPA du groupe indien Tata Steel, qui a relevé son prix à 4,7 milliards de livres (6,9 milliards d’euros). LVMH (+1,49% à 78,40 euros), Air Liquide (+1,97% à 175,70 euros) ou encore Michelin (+2,49% à 68 euros) ont profité du repli de l’euro, selon un courtier. Alcatel Lucent (+2,41% à 10,64 euros) a profité d’une étude positive d’Exane BNP Paribas, qui a souligné que l’équipementier pourrait tirer plusieurs milliards d’euros de revenus de l’investissement probable de France Télécom dans un réseau de fibre optique. Safran (-0,06% à 16,78 euros) s’est stabilisé au terme d’une séance mouvementée. Le titre, qui avait ouvert en baisse de plus de 3%, s’est repris grâce à l’annonce du départ prochain de ses deux principaux dirigeants qui s’opposaient depuis de longs mois, et à la proposition par Bercy de nommer l’ancien ministre de l’Economie Francis Mer à la tête du groupe pour mettre fin à ces luttes intestines. Eiffage (-2,08% à 72,85 euros) a été affecté par la sortie de son capital du milliardaire belge Albert Frère, qui a vendu pour 404 millions d’euros sa participation de 6,1% à des investisseurs institutionnels ainsi qu’à des salariés et dirigeants du constructeur. |
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