Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, lors du séminaire
international «Intelligence artificielle : passé, présent et futur»,
organisé par l’Association tunisienne pour l’intelligence artificielle et l’ENSI
(Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique), l’informatique a attiré
10% de la population estudiantine en 2006 en Tunisie. Et que le chiffre des
étudiants dans la branche TIC devrait atteindre, en 2009, 50.000 étudiants.
Pour l’année 2006, ils sont 40.000 étudiants à poursuivre leurs études dans
les branches TIC.
Il faut savoir que, pour les pays de l’OCDE, ce taux
est de 5%, alors qu’il reste inférieur à 1% en Afrique.
Ce chiffre entraînera 2 phénomènes :
1/ La naissance d’une industrie locale du logiciel
surtout si l’acheteur public débloque des financements pour des grands
projets, qui seront exportables dans un 2ème temps.
2/
L’émergence de la Tunisie, en tant que place forte de sous-traitance
logicielle, de services et de support.
L’offshoring
logiciel sera le secteur économique qui verra la plus grande croissance pour
les années 2010-2020, en Tunisie.
On voit là l’un des
résultats tangibles du SMSI, ayant permis aux TIC d’être placées au centre
de la problématique de croissance.