Comment
sécuriser les immenses flux d’informations qui circulent chaque jour dans le
réseau bancaire tunisien, qui viennent à lui de l’extérieur et qui en
partent ? Comment sécuriser une transaction via Internet ?
Ce sont les questions centrales auxquelles se sont efforcés de répondre les
gens de StoneSoft apparentés au géant finlandais de la sécurité informatique
à la faveur d’une rencontre avec les médias.
M. Maher Keskès, directeur de StoneSoft Afrique du Nord, était entouré des
grosses pointures de la maison mère de son entreprise. A son actif, entre
autres, la sécurisation du SMSI Tunis 2005, le plus grand Sommet organisé par
l’ONU avec plus de 30 mille participants.
Il faut dire que l’on était prêt à entendre leur argumentation. Car, comme dans
tous les pays du monde, il y eut des incidents çà et là, chez nous… heureusement
sans grande envergure. Mais le message était clair : personne n’est plus à
l’abri d’une intrusion, d’une usurpation de mots de passe ou tout bêtement d’une
panne. Voilà les grands fléaux d’aujourd’hui et de demain.
Mais il y a aussi des problèmes de compatibilité qui peuvent se révéler des
casse-tête chinois. Le plus intéressant serait donc que toutes les banques
tunisiennes partagent une même solution globale et intégrée, avec une approche
personnalisée et surtout une architecture comportant des circuits de secours
vers lesquels il est possible de basculer automatiquement dans le cas où le
premier circuit tomberait en rade.
Les gens de StoneSoft croient comme nous à la convergence et c’est pour cela
qu’ils ont souligné l’intelligence d’une approche globale pour les banques
tunisiennes. Mais ils sont également réalistes et savent pertinemment que ce
n’est pas du jour au lendemain que la culture de sécurité des systèmes deviendra
commune en Tunisie. Ils conseillent donc de redoubler d’efforts de
sensibilisation, de travailler à la généralisation du numérique et de poursuivre
l’harmonisation des législations.