Quand il fait froid …..

 
 

froid200.jpgAvec la
baisse des températures, je ne sais pas pourquoi mais mon imagination
s’engourdit et j’avoue n’avoir pas grand-chose à vous dire. Est-ce un
réflexe de Méditerranéen habitué à 300 jours de soleil qui ne supporte pas
ces 65 jours de froid -froid si on peut dire-, car en ce moment à Montréal
il fait -40° -je ne sais pas si vous connaissez Montréal, mais il y fait
tellement froid que l’on a créé un réseau de rues souterraines pour que l’on
puisse marcher par une température de -5… 

Alors, avec cette chronique qui ne vient pas et comme je dois remplir mes
obligations journalistiques, je vais vous parler de la pluie et du beau
temps. En effet, vous aurez constater que ces temps-ci il ne pleut pas
assez, et cela serait dû à la couche d’ozone, un problème contre lequel nous
ne pouvons strictement rien.   

Pauvres spectateurs d’une mondialisation de la pollution : quand les
Américains émettent du CO2, il ne pleut pas chez nous et on importe du blé
de chez eux pour manger… Alors où se trouve la limite entre la climatologie,
l’économie et la politique ? Là aussi les frontières sont floues. Donc, pour
se rattraper, les pays développent les leurs : un mur par-ci, un mur par-là
…  

Ce qui est amusant, c’est que les seuls endroits où il fait beau tout le
temps, ils en ont fait des paradis fiscaux –Saint Barthélemy par exemple– et
nous on subit la fiscalisation rampante et amusante de nos lois des finances
: un petit timbre par-ci, un petit timbre par-là, une retenue par-ci, une
retenue par-là… 

Il y a une chose, par contre, que je n’ai pas comprise, c’est l’imposition
des recettes d’exportation : il y a des pays comme la Turquie où, quand vous
exportez, vous touchez une prime à l’export, ici on va vous coller 10%

quand vous exportez. Allez savoir pourquoi …. 

En fin de compte, la position idéale est celle du brave fonctionnaire qui
entre dans la fonction publique, évolue lentement et sûrement –je connais
des sociétés nationales où il y a plus de directeurs que de personnel- et
qui, à la retraite –c’est jeune (60 ans) maintenant avec une espérance de
vie de 75 ans–, va travailler au noir et toucher sa retraite …. Mais
pourquoi dit-on au noir, est-ce que les Sénégalais disent travailler au
blanc ? Que disent alors les Chinois ? Non, ils ne disent rien du tout : ils
ne parlent pas, ils produisent et envahissent la planète …