A
l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD)
et l’Organisation pour la coopération de développement économique (OCDE),
s’est tenue, la semaine dernière à Brazzaville, une table ronde axée sur
l’investissement en Afrique. La rencontre avait pour objectif d’identifier
les bonnes pratiques dans les domaines touchant l’investissement en vue de
soutenir le renforcement des capacités institutionnelles dans les pays
africains.
Cette réunion
constitue également une étape décisive dans le processus de mise en œuvre du
Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD). Car, selon les
organisateurs, Brazzaville été le centre de réflexion qui permettra
d’utiliser les meilleurs outils pratiques afin de repérer les demandes
prioritaires des réformes à même de mobiliser l’investissement privé qui
est, soulignons-le, indispensable à la fois à la croissance économique, au
développement durable et à la réduction de la pauvreté en Afrique.
C’est dans cet esprit d’ailleurs que le secrétaire général adjoint de
l’OCDE, M. Akatsaka, a souligné en substance, dans son allocution
d’ouverture, que cette rencontre de Brazzaville examinera le cadre d’action
et d’investissement qui sera utilisé comme instrument d’autodiagnostic en
tenant compte du contexte d’un pays africain.
Il faut souligner que la réalisation du NEPAD passe par la jonction entre
l’effort public d’investissement, d’une part, et la mobilisation de
l’investissement privé, d’autre part. Donc, cette dynamique globale initiée
par le NEPAD et l’OCDE vient confirmer l’idée que le développement des pays
africains ne pouvait résulter des seules ressources publiques des Etats du
continent. Ce que l’on a, hélas, longtemps ignoré.