Création d’entreprise : Le CJD met en place des sessions de formation pour les futurs jeunes chefs d’entreprise

Par : Tallel
 
 

cjd201206.jpg‘’Au lieu de donner du
poisson à quelqu’un tous les jours, mieux vaut lui apprendre à pêcher’’, dit
un adage chinois.

 

Le Centre des jeunes
dirigeants (CJD) a lancé ce matin 20 décembre 2006 le Programme de
développement de l’entreprenariat ‘’PDE’’, et ce en collaboration avec
l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

 

La rencontre, à laquelle
de nombreux jeunes diplômés ont assisté, s’est déroulée dans les enceintes
de la Mediterranean School of Business aux Berges du Lac, en présence
notamment du PDG de la Banque tunisienne de solidarité ‘’BTS’’, M. Hafsaoui
Lamine, et des représentants de CAWTAR.

 

Après la présentation
des objectifs du programme, un test de ‘’Tendance générale à
l’entreprenariat’’ a été organisé à l’intention des candidats afin de
sélectionner des futurs promoteurs de projet.

 

Le Programme de développement de l’entreprenariat est une aide à la création
d’entreprise en répondant à sept questions et notions de bases
fondamentales, à savoir :

– comment
créer sa propre entreprise ;
– comment 
identifier une opportunité d’affaires ;
– comment
cerner le potentiel du marché ;
– développer
ses capacités entreprenariales ;

comment développer un business plan ;
– comment
gérer son entreprise ;
– comment
 implémenter un nouveau projet.

 

Ensuite, les étapes de
la création d’une entreprise ont été exposées à l’assistance (la formation
collective, la formation et le développement des capacités, les conseils et
liaisons technologiques, les liaisons financières et l’incubation et la
croissance).

 

Mais avant tout,
pourquoi le CJD veut-il former les futurs promoteurs de projet ? La
direction de cette structure qui émane de la centrale patronale, en
l’occurrence l’UTICA, est partie de l’idée que, dans la plupart des cas,
l’échec d’un projet ou qui ne dure pas est essentiellement dû au manque de
formation pratique  et de connaissance approfondie de son promoteur. Ainsi,
à travers cette initiative, le CJD compte apporter son aide précieuse aux
futurs jeunes créateurs de projet.

 

cjd2201206.jpg

Pour ce faire, certaines
qualités essentielles de la part des candidats sont exigées, en particulier
le dynamisme, la créativité, l’innovation, la volonté, etc. Autrement dit,
il est indispensable que le jeune promoteur soit à la fois assez créatif,
volontariste et surtout suffisamment imbu de son projet.    

 

Donc, au bout de vingt
cours de formation –qui vont se dérouler pendant des après-midi, l’apprenant
aura un diplôme qui portera un label ONUDI, qui lui servira de passeport à
même de lui ouvrir toutes les portes –ou presque- de financement, d’autant
plus que le CJD a signé plusieurs accords de partenariats avec des
établissements bancaires et financiers aussi bien en Tunisie qu’à l’échelle
internationale (Union européenne, et certains pays du Golfe).

 

Par ailleurs, M.
Abdelaziz Darghouth, le président du CJD, estime, à l’instar de beaucoup
d’autres, que le secteur des services constitue sans aucun un secteur
d’avenir en Tunisie. 

 

Rappelons enfin que
c’est Mme Douja Gharbi, membre du CJD qui est à l’origine cette initiative.