Le ministre du
Commerce et de l’Artisanat a exposé devant la 4ème commission de la chambre
des Députés le projet de budget de son département pour l’exercice 2007.
Dans la foulée, il a souligné que les interventions de la Caisse de compensation ont atteint
284 millions de DT pour l’année 2006, soit 0,7% du PIB.
Au cours de l’année 2007, les interventions de ladite caisse devront atteindre
384 millions de DT, sur la base des prévisions des hausses des prix de
quelques produits sur les marchés mondiaux, et ce dans un souci de préserver
le pouvoir d’achat du citoyen.
Toutefois, avec un PIB par tête d’habitant de 4000
DT/an, qui a doublé en 10 ans, et une classe moyenne, qui constitue
80% de la société, il y a de quoi s’interroger : Pourquoi continue-t-on à compenser?
et Pour qui …?
De ce fait, d’aucuns estiment que c’est, peut-être et en partie, du pur gâchis, d’autant plus
qu’une bonne partie des Tunisiens n’en ont, peut-être, pas besoin.
Certes, il faut trouver un nouveau mécanisme pour aider les Tunisiens Ã
faible revenu, et ce pour assurer les équilibres sociaux, mais la
situation actuelle ne peut pas durer, car elle cause un gâchis économique et
une surconsommation et même du gaspillage, notamment pour certains produits
alimentaires comme le sucre et les pâtes.
Ce qui nous donne une société où 3 Tunisiens sur 5 souffrent d’obésité et
15% de la population est diabétique.
Il est évident qu’un produit bon marché est surconsommé et gaspillé.
Une réforme du système est nécessaire, qui va de paire avec l’évolution de
la société et des revenus.
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