[29/12/2006 11:46:01] PARIS (AFP) La Bourse de Paris progressait vendredi à la mi-séance, le CAC 40 prenant 0,17%, entraîné par l’envol des actions Suez, Veolia et GDF, sur fond de spéculation sur une OPA de 70 milliards d’euros sur Suez, par l’homme d’affaires François Pinault. A 11H50, l’indice parisien vedette gagnait 9,84 points à 5.543,51 points dans des échanges modestes de 797 millions d’euros, dont 221 millions d’euros, soit plus du quart, sur Suez. Londres cédait 0,34%, Francfort 0,07% et l’Eurostoxx 50 0,05%. La Bourse de Bruxelles, dont Suez est la première capitalisation, prenait 0,66%. “L’excellent bilan de fin d’année 2006 en termes d’activité, ajouté à des pressions inflationnistes maîtrisées, donne de plus en plus de crédibilité à +l’atterrissage en douceur+ de l’activité économique américaine et même à son redémarrage en milieu d’année 2007”, notent les analystes du CM CIC. Suez (4,37% à 39,92 euros) est au plus haut depuis décembre 2000, portée par des informations de presse indiquant que François Pinault a reçu le feu vert de Jacques Chirac pour lancer une OPA au début janvier sur Suez, pour 70 milliards d’euros, et revendre le pôle énergie à GDF pour 40 milliards d’euros. Dès le 12 octobre, le quotidien Les Echos avait rapporté que François Pinault serait prêt à racheter pour 18 milliards d’euros le pôle environnement de Suez, en s’alliant à l’italien Enel, mais la spéculation s’était atténué en novembre, le nom d’Enel étant de moins en moins cité. GDF (+2,98% à 34,91 euros) bénéficie des spéculations générées par les chiffres donnés par Capital, selon lesquels GDF achèterait pour 40 milliards d’euros les actifs énergétiques de Suez, très présent dans la production nucléaire en Belgique et aux Pays-Bas. Ce chiffre correspond au montant déjà donné par le Figaro le 19 décembre. Veolia (+1,59% à 54,55 euros) profite aussi des chiffres donnés par Capital, qui valoriserait les métiers hors-énergie de Suez (principalement l’eau) à 30 milliards d’euros, alors que les différentes informations de presse sur une offre de Pinault avaient jusque ici valorisé ces métiers pour successivement 18 et 20 milliards d’euros. |
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