Relevant
de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), cette structure est chargée
d’assurer le suivi de la qualité des services bancaires, d’informer sur tous
produits bancaires et sur leurs coûts, et de réaliser des études sur leur
qualité.
L’observatoire a, également, pour mission de mesurer le coût des services
bancaires et le degré de satisfaction de la clientèle, et d’élaborer un rapport
annuel sur la médiation bancaire.
La première réunion du Conseil de l’Observatoire des services bancaires s’est
tenue le 26 décembre 2006.
Nous ne pouvons que saluer, dans l’absolu, la création de cette nouvelle
structure qui ne manquera, espérons-le, d’améliorer la qualité des relations
entre les établissements de crédits et leurs clients.
Nous ne pouvons nous empêcher de penser que la création de cette structure
illustre de manière éloquente le manque de professionnalisme des banques,
surtout, des banques publiques. Elle aura pour mérite de mettre la pression sur
des agents, fonctionnaires et cadres bancaires. Ces derniers – ou certains
d’entre eux du moins-, habitués à une situation de rente fort rémunératrice et
une conception erronée de la banque -perçue à tort comme un simple
«guichet/dépôt»-, oublient toujours les Abc de leur métier. Celui-là même qui
consiste essentiellement à faire le commerce de l’argent et à fidéliser une
précieuse clientèle, lesquels clients, par le manque de savoir-faire des banques
publiques, ont tendance à émigrer vers les banques privées et étrangères.
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