Après plus d’une centaine de papiers en un
an sur différents sujets dont certains offrent toujours l’avantage d’être
d’actualité, se creuser les méninges pour redémarrer l’année est toujours un
supplice …Heureusement que l’environnement vous en donne l’occasion de
pondre ces 400 mots qui vont faire la joie du rédacteur en chef de WMC
papivore : comme actuellement la mode est au net, les cartes de
voeux arrivent par mail et encombrent la
boite ; mais que voulez-vous, il faut bien garder ce qu’on appelle chez nous
«silet el rahem».
Parfois l’ordinateur lui-même, jugeant le document suspect,
le classe ou le supprime, spam oblige : d’ailleurs, je me demande si, en
plus de la pollution, nos amis américains ne sont pas en train de nous
exporter des spams puisque -et vous devez vous en rendre compte- 80% du
courrier électronique est composé de spams et de virus. Alors, comme la
porte de chez vous, n’ouvrez jamais votre boite à ceux que vous ne
connaissez pas et surtout ceux qui vous racontent qu’ils ont hérité de 50
millions de dollars …
Mais revenons à notre sujet et pourquoi je vous parle de
ces cartes de vœux. C’est très simple : elles sont de plus en plus bourrées
de «fôôtes» ; il y a presque un métier à créer : correcteur de cartes de
vœux, et parmi elles, il y en a particulièrement une qui a attiré mon
attention puisque émanant d’un établissement d’enseignement supérieur.
Désolée si certaines devises pleines
de promesses restent boiteuses, elle a perdu un pied en cours de route et même
le pauvre Word a réagi en soulignant en rouge le mot et a proposé de le
remplacer ….
Ceci étant, on ne va pas écouter un logiciel américain qui,
parfois, nous propose tellement de mots pour remplacer un mot mal écrit que
l’on est paumé et on ne sait plus où on va. D’ailleurs, il est mal fait ce
logiciel de traitement de texte, il faudrait qu’il arrive au stade de
refuser d’imprimer ou d’enregistrer un texte tant que les petites lignes
rouges n’aient pas été traitées. Mais comme je vous l’ai dit, ils font
toujours les choses à moitié ces Américains, et un de ces jours, ça va leur
coûter cher.